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En 1703, une partie de carte qui a mal fini

Le jeudi 20 avril 2017, par Paul Bernay

Voici un document insolite : une plainte suite à une partie de cartes qui a mal fini dans un café à Charlieu (Loire) en 1703.

Le lieu : Charlieu - samedi 21 décembre 1708 - Logis « Le Cheval Blanc »

Les personnages :

Les plaignants : Sieur Adrian Alex, 24 ans, marchand de Nandax, marié en 1705 à Antoinette Vadon.
Sieur Benoit Alex son frère, 36 ans, bourgeois de Villers.

L’accusé : Sieur Barthélemy Pralus, 41ans, notaire royal à Coutouvre, marié en 1690 à Françoise Patural.
Sieur Jean Patural, marchand de Vougy, beau-frère de Barthélemy Pralus.

Les témoins :

1°) Sieur Claude Duverne, 71 ans, marchand de Charlieu, hôte du Cheval Blanc.
2°) Dame Françoise Bererd, 66 ans, femme de Claude Duverne, hôte du logis.
3°) Claude Renard, 40 ans, valet du sieur Duverne.
4°) Marie Farjot, 26 ans, servante domestique, demeurant au logis du Cheval Blanc.
5°) Isabelle Bernadin, 22 ans, fille de Jean Bernadin, cordonnier de Charlieu.

Synthèse des témoignages :

Le samedi 15 décembre 1708, au logis du Cheval Blanc, Adrian Alex, son frère Benoit, Barthélemy Pralus et son beau-frère Jean Patural soupèrent ensemble.

Après le souper, Adrian Alex et Barthélemy Pralus jouèrent aux cartes (le brusquembille). Alex gagna trois pièces de quatre sols et les mit dans sa poche, Pralus lui dit :

Pourquoi prenez-vous mon argent ?
Je le prends parce que je l’ai gagné.
Vous êtes un filou.
Je ne suis point filou, je suis honnête homme, messieurs, vous me serez témoins que l’on m’appela filou.
Alex sortit les pièces de sa poche, les mit sur la table, et dit à Pralus :
Voulez vous rejouer sur trois pièces, en double ou en simple ?
Non, répondit Pralus, puis il prit les pièces et les mit dans poche.
Rendez-moi mes trois pièces et payez votre écot dit Alex.
Non.
Je les aurais, que le diable s’en mêle.
Au bout d’un quart d’heure sans rien se dire, Alex dit :
Voulez-vous me rendre mes trois pièces ?
Non, répondit Pralus.

Les lui ayant demandées plusieurs fois et Pralus n’ayant voulu les rendre, Alex prit la tasse d’argent, qui était sur la table et la donna à la déposante en lui disant :

- Voila la tasse de Pralus que je vous remets, ne la rendez point qu’il ait payé son écot et m’ait rendu mes trois pièces.

A l’instant, Pralus sauta à la cravate dudit Alex, et ledit Alex aux cheveux dudit Pralus, ce que voyant, Duverne et son épouse se mirent entre eux deux et les séparèrent.

Benoit Alex dit à Patural : ne nous en mêlons pas, ce sont leurs affaires, l’un est ton beau-frère et l’autre mon frère.

Après quoi, les frères Alex demandèrent un lit pour aller se coucher et montèrent dans leur chambre sans rien dire.

Les actes du procès

A.D. Saint-Etienne – B 1356
Charlieu – Plainte en réparation d’injures : pour sieur Adrian Alex, marchand, de la paroisse de Nandax, contre maître Barthélemy Pralus, notaire royal, de Coutouvre.

A Monsieur

Monsieur le Prévost, juge criminel de la ville de Charlieu et dépendances

Supplie humblement sieur Adrian Alex marchand demeurant en la parroisse de Nandax disant en se plaignant que samedy dernier quinze de ce mois aprés avoir vacqué aux affaires de son négoce le hazard le joignit avec Pralus notaire à Coutouvre, sieur Jean Patural marchand de Vougy et sieur Benoist Alex bourgeois de Villers ; ils soupèrent tous quatre ensemble pour chacqun son écot, après le repas ledit Pralus ayant invité le plaignant à la récréation de jeu du brusqu’en bille [1], il y consentit, Pralus ayant perdu douze sou, il se vengeat d’abord par des injures qu’il dit audit plaignant lequel il traita de filou, la modération du plaignant ne luy fournit pas d’autre réponse si ce n’est que il donneroit la revenche à Pralus quand il la voudroit et empocha son gain ; et paya l’hotesse pour sa portion, celle de son frère et de Patural. Quelque temps après Pralus ayant demandé sa revenche en une partie pour la perte des douze sou, le plaignant les mit sur la table pour les jouer en une seulle partie pour montrer dit il alors à Pralus que il ne jouoit pas d’intéret ; l’argent ne fut pas plutot sur table que Pralus s’en saisit, ce qui obligeat aussy ledit plaignant de se nantir d’une tasse d’argent pour gage de celuy que Pralus luy avoit pris, et il donna ladite tasse à l’hotesse pour la garder jusqu’a paiement, sur le moment Pralus saisit le plaignant au colet séfforça de le terrasser lui pressa violamment le gozieu à dessein de luy oter les forces en luy otant la respiration de quoy il seroit venu à bout si l’hôte du logis ne l’en avoit empéché, mais l’injure proférée par Pralus, les violances qu’il a fait audit plaignant demandent une réparation que d’ailleurs il n’en paie juste que son argent soit perdu, il est obligé de conclurre.
Ce que il vous plaise Monsieur luy donner acte de la plainte qu’il rend du contenu cy dessus luy permettre d’en faire informer circonstances et dépendances à cette fin accorder lettres pour assigner témoins passés outre et requiect lajonction de Mr le procureur fiscal et déclaré ledit Sieur Alex qu’il se rend partie civille.

DELARONZIERE
Adrian ALEX

Acte de la plainte permettant au suppliant de faire informer des faits contenus en icelles circonstances et dépendances et pour ces effets cession sera délivré pour asssigner témoins

Faict ce 20 xbre 1708 BUYNAND

Information secrètement faite par nous Jacques Buynand avocat à la cour, conseiller du roy, prévot juge criminel de la ville de Charlieu, et dépendances, à la requête de Sieur Adrian Alex habitant de Nandax demandeur et accusateur a luy joint le procureur fiscal en ce siège contre Barthelemy Pralus, notaire royal à Coutouvre, deffandeur et accusé à laquelle information ont esté ouie tous les témoins assigner à la requête dudit Alex a signé pour exploit [2] de Dumont huissier en date du vingtième du présent mois, deuement controllé et laquelle infraction à esté (procédé ses présentes) ainsy que s’en suit.

Du vingt un décembre mille sept cents huit

Premièrement sieur Claude Duverne, marchand de cette ville agé soixante et onze ans ou environ lequel après serment par luy fait de dire vérité, qu’il a déclaré nestre parent allié serviteur ny domestique des parties et après nous avoir raporté copie de l’exploit d’assignation à luy donnée pour déposer à la requête dudit Alex, signé dudit Dumont huissier.

Dépose sur les faits mentionnés en la plainte à nous donnée à la requête dudit Alex le vingtième du présent mois dont lecture luy a esté faite par notre greffier que samedi dernier quinzième du présent. Adrian Alex et Barthelemy Pralus soupèrent ensemble étant luy déposant, avec Benoit Alex frère dudit plaignant et le nommé Patural beau frère dudit Pralus, et après le soupé ledit Pralus et Adrian Alex se mirent à jouier ensemble et ledit Pralus ayant perdu trois pièces de quatre sols, ledit Alex prit et les mit dans sa poche ce que voyant ledit Pralus il se facha contre ledit Alex et ledit Alex luy dit en sortant lesdites trois pièces dit audit Pralus si vous voulé…. …. jouier dans une partie et les mit sur la table, et à l’instant ledit Pralus prit lesdites trois pièces et les mit dans sa poche, pour lors ledit Alex dit vous me render mes trois pièces, ce que ledit Pralus ne voulut faire et demeurèrent quelques temps sans en parler d’avantage de sorte que environ un quart d’heure après ledit Alex dit audit Pralus, donné moy mes trois pièces et payé votre écot, ce qu’ayant toujours refusé ledit Pralus, ledit Alex prit la tasse d’icelluy Pralus qui estoit sur la table, luy dit vous n’aurés pas vostre tasse que vous ne mayé rendu mes trois pièces et payé vostre écot, à l’instant ledit Pralus avec ledit Alex se prirent à la cravate et aux cheveux, ne scachant pas lequel qui a commencé et ledit Alex donnat et dit à la femme dudit déposant voila une tasse, ne la rendé point que ledit Pralus ne maye rendu mes trois pièces acquise et aye payé son écot, ce que voyant le déposant avec sa femme s’approchèrent d’eux et les séparèrent, qui est tout ce qu’il a dit scavoir.
Lecture faite audit déposant, de sa déposition a dit qu’elle contient vérité, y a persisté et signé et sur ce qu’il a requis salaire luy avons taxé dix sols [3]. C. Duverne.

2e - Dame Françoise Bererd femme du Sr Claude Duverne marchand et hoste du logis ou pend pour enseigne le cheval Blanc, agé de soixante six ans ou environ, laquelle après serment par elle fait de dire vérité, qu’elle nous a déclaré nestre parent allié servente ny domestique des parties et après nous avoir raporté copie de l’exploit d’assignation à elle donnée pour déposer à la requête dudit Alex, signée dudit Dumont huissier.

Dépose sur les faits mentionnés en la plainte à nous donnée le vingtième du présent mois dont lecture luy a esté faite par notre greffier que samedy dernier quinzième du présent mois. Adrian Alex et Barthelemy Pralus après avoir soupé chés la déposante avec Benoit Alex et le Sr Patural de Voulgy, ledit Adrian Alex et Pralus joueirent ensemble aux cartes et comme ledit Alex gagnat trois pièces de quatre sols audit Pralus, il les prit sur la table et les mit dans sa poche, ce que voyant ledit Pralus il dit à Alex pourquoi prenez vous mon argent, à quoi il répondit je le prend parce que je l’ay gagné sur quoi ledit Pralus luy dit vous este un fran filoux, sur quoy ledit Alex luy dit je ne suit point filoux je suis honneste homme, messieurs vous me serez témoins comme l’on m’apéla filoux. Ledit Alex dit audit Pralus voulez vous rejouer les trois pièces de quatre sols que je vous ait gagné et les jettant sur la table ledit Pralus à l’instant les prit et les mit dans sa poche, ce que voyant ledit Alex luy dit rendé moy mes trois pièces ce que ledit Pralus ne voulut faire et ledit Alex luy dit je les aurait que même le diable s’en meleroit et ayant demeurés pendant un quart d’heure sans se rien dire, ledit Alex luy dit au bout de ce temps voulez vous donc me rendre mes trois pièces, ledit Pralus luy ayant répondu que non, ledit Alex prit la tasse dudit Pralus qui estoit sur la table et la donnat à la déposante en luy disant, voila la tasse de Pralus que je vous remet, ne la rendé point qu’il naye payé son écot et qu’il ne maye payé mes trois pièces, et à l’instant ledit Pralus sautat à la cravate dudit Alex et ledit Alex aux cheveux dudit Pralus, ce que voyant la déposante et son mary qui les séparèrent personne n’ayant voulut s’en meller, si ce n’est ledit Patural à qui Benoit Alex dit laisser les faire et ne nous en mélons pas, se sont leur affaire, qui est tout ce qu’elle a dit scavoir.

Lecture faite à la dite déposante, de sa déposition a dit qu’elle contient vérité, y a persisté et signé et sur ce qu’elle a requis salaire nous luy avons taxé six sols.
F. Berard

3e - Claude Renard valet du Sr Duverne, marchand de cette ville, agé de quarante ans ou environ, lequel après serment par luy fait de dire vérité, qu’il a déclaré nestre parent allié serviteur ny domestique des parties et après nous avoir raporté copie de l’exploit d’assignation à luy donnée pour déposer à la requête dudit Alex, signé Dumont.

Dépose sur les faits mentionné en la plainte à nous donné à la requête dudit Alex le jour d’hier dont lecture luy a esté faite par notre greffier que samedy dernier quinzième du présent. Adrian Alex et Barthelemy Pralus joueirent ensemble après soupé chez le Sr Duverne son maitre, qu’il vit dans ledit moment de ce jeu que ledit Pralus avoit gagné et tiré de l’argent qui estoit sur la table et qui dans la continuation de ce jeu ledit Alex gagna aussi et prit trois pièces de quatre sols qui estoient sur la table, lesquelles il avoit gagné audit Pralus qui pour lors luy dit d’on voila que vous tiré mon argent, je le tiens répondit ledit Alex parce que je l’ay gagné à quoy ledit Pralus répondit vous este un filoux, je ne suis point filoux luy réplicquat ledit Alex et je suis honneste homme, messieurs je vous prend à témoin de ce que ledit Pralus m’appelle filoux, un moment après il dit audit Pralus, voulé vous rejouer sur trois pièces de quatre sols en les jettant sur la table, en même temps ledit Pralus prit lesdites trois pièces, pour lors Alex rendez moi mes trois pièces de quatre sols, pourquoy me les prenez vous, je ne les ait point prit dit ledit Pralus et je ne les ait pas, vous me les rendré, quait le diable s’en meleroit répondit ledit Alex, après il demeurèrent un quart d’heure sans se rien dire, au bout duquel temps ledit Alex dit audit Pralus rendé moy mes trois pièces de quatre sols, les luy ayant demandé plusieurs fois, ledit Pralus n’ayant voulut les rendre ledit Alex prit la tasse dudit Pralus qui estoit sur la table et tirièrent de chaque coté pour scavoir qui l’auroit, et ledit Pralus sautat à la cravate dudit Alex et ledit Alex aux cheveux dudit Pralus, ce que voyant ledit Sr Duverne et sa femme ils se mirent entre deux pour les séparer. Qui est tout ce qu’il a dit scavoir.
Lecture faite audit déposant, de sa déposition a dit qu’elle contient vérité, y a persisté et déclaré ne scavoir écrire ny signé de ce enquis et sur ce qu’il requit salaire nous luy avons taxé cinq sols.

4e – Marie Farjot servante domestique demeurant au logis du cheval blanc, agée de vingt six ans ou environ, laquelle après serment par elle fait de dire vérité qu’elle a déclaré nestre parente alliée servante ny domestique des parties et après nous avoir raporté copie de l’exploit d’assignation à luy donnée pour déposer à la requête dudit Alex ; signé dudit Dumont huissier.

Dépose sur les faits mentionné en la plainte à nous donné le jour d’hier par ledit Alex dont lecture luy a esté faite par notre greffier que le samedy quinzième du courant ; ledit Adrian Alex et Pralus après avoir soupé ensemble et avec les sieurs Benoit Alex et Patural, ils se mirent a jouer aux cartes, ne vit point qui gagnat ny qui perdit, vit seulement que ledit Alex sortit de l’argent de sa poche et dit audit Pralus voulez vous jouier double contre simple et ledit Pralus sur le champ prit l’argent qu’il y avoit sur la table, sur quoy ledit Alex luy dit d’où vint me prenez vous mes douze sols, puisque je vous les ait bien gagné, à quoy ledit Pralus luy répondit vous este un fran filoux, et ledit Alex luy répondit je ne suis point filoux, je suis honneste homme, messieurs vous me seré à témoins comme Pralus m’appelle filoux et s’adressant à icelluy Pralus c’est à faire à vous, vous este un chicaneur,(un mangeur de présant) rendé moy mes douzes sols, je les veux et je les aurait quait le diable s’en meleroy et demeurèrent environ un quart d’heure sans se rien dire, après lequel temps ledit Alex ayant demandé plusieurs fois ses douzes sols audit Pralus qui ne voulut les luy rendre, il prit la tasse dudit Pralus et qui tiroit de son costé et ledit Pralus du sien, lequel Pralus prit ledit Alex, par la cravate en luy disant rend moy ma tasse et ledit Alex prit ledit Pralus aux cheveux, ce que voyant le sr Duverne et sa femme ils se mirent entre deux et les séparèrent, qui est tout ce qu’elle a dit scavoir.

Lecture faite à ladite déposante, de sa déposition a dit qu’elle contient vérité, y a persisté, n’as signé pour ne le scavoir de ce enquise et sur ce qu’elle a requise salaire nous luy avons fait taxé de quatre sols.

5e – Isabelle Bernadin, fille de défunt Jean Bernadin vivant cordonnier de cette ville agée de vingt deux ans ou environ, laquelle après serment par elle fait de dire vérité qu’elle a déclaré nestre parent allié servante ny domestique des parties et après nous avoir représenté copie de l’exploit d’assignation à luy donnée pour déposer à la requête dudit Alex, signé dudit Dumont huissier.

Dépose sur les fait mentionnés en la plainte à nous donnée par ledit Alex le jour d’hier, dont lecture luy a esté faite par notre greffier que samedy dernier quinzième du présent, estant chez le sieur Duverne elle vit les sieurs Adrian Alex et Pralus qui joueirent après avoir soupé, ne scait qui perdit ny qui gagnat, entendit seulement ledit Pralus qui dit Alex pourquoy fermé vous mon argent, à quoy il répondit je le ferme puisqu’il ait à moy et que je l’ay gagné mais voulé vous jouier en trois pièces contre autant et dans la même partie et les sortit de sa poche à quoy ledit Pralus luy répondit qu’il ne vouloit point jouier avec luy après quoy ne vit pas. Dit je veux avoir mon argent, à quoy ledit Pralus replicquat vous ne l’auré point, et ledit Alex dit je l’auroit puisque je l’ay gagné et ledit Pralus dit audit Alex vous este un filoux, à quoy ledit Alex dit qu’il n’estoit point filoux et qu’il estoit honneste, messieurs vous me serait témoin de ce que ledit Pralus me traitte de filoux et ayant demeuré environ un quart d’heure sans se rien dire, ledit Alex dit je veux mon argent et ledit Pralus dit vous ne l’auré point et ledit Alex dit je l’auroit, ne vit point prendre de tasse mais entendit ledit Pralus qui disoit je veux ma tasse et tournant la tête elle les vit qui se tenoient à la cravatte et aux cheveux et le sieur Duverne et sa femme se mirent entre deux qui les séparèrent, après quoy lesdit frères Alex montèrent dans leur chambre sans rien dire, si ce n’est qu’il demandèrent un lit pour s’aller coucher, qui est tout ce qu’elle a dit scavoir.

Lecture faite à ladite déposante, de sa déposition a dit qu’elle contient vérité, y a persisté et déclaré ne scavoir écrire ny signer de ce enquise et sur ce qu’elle a requis salaire nous luy avons fait taxé de quatre sols.


[1Brusqu’en bille (Brusquembille) : jeu de cartes. Une description de ce jeu est donné sur le site de l’Académie des Jeux.

[2Exploit : acte d’assignation.

[3Taxé : règlement des frais d’un procès.

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8 Messages

  • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 22 avril 2017 13:13, par MT Granger-Thomas

    Excellent !
    D’autant que le Sieur Adrian ALEX et sa femme sont mes sosas 1718 et 1719 (G11).
    Si je pouvais avoir une photo de cette acte je serai ravie ! et moi aussi j’aimerai savoir qui "gagna" !
    Bien cordialement
    MT Granger-Thomas

    Répondre à ce message

    • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 28 avril 2017 11:56, par Paul BERNAY

      Bonjour,
      Les Sieurs ALEX et PRALUS sont également mes ancêtres, j’ai peut-être hérité d’eux la passion des cartes, mais c’est tout !
      Qui gagna, je ne sais pas, une amende certainement.
      Je veux bien vous envoyer la photocopie de l’acte, indiquez moi la marche à suivre.
      Cordialement.
      P.Bernay

      Répondre à ce message

      • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 9 mai 2017 20:11, par MT Granger-Thomas

        Bonjour,
        Merci de votre proposition.
        Si vous pouvez photographier l’acte et me l’envoyer par mail ça serait le plus simple.
        Sinon une photocopie sera très bien je vous enverrai mon adresse postale (en mail privé).
        Cordialement,
        MTGT

        Répondre à ce message

  • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 22 avril 2017 09:04, par martine hautot

    Plaisant ,mais du filou et du chicaneur,qui tire son épingle du jeu ?et que signifie " un mangeur de présant "

    Bien cordialement,
    Martine

    Répondre à ce message

    • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 28 avril 2017 11:47, par Paul BERNAY

      Des difficultés de transcription m’on fait mettre entre parenthèse ces mots, c’est vrai que cela ne veut rien dire, je pense qu’il faudrait lire : .... de présent rendé moy mes douzes sols.
      Le texte est écrit en vieux français et patois local.

      Répondre à ce message

  • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 21 avril 2017 14:34, par Brigitte Michel

    Bonjour,

    Sympa, votre histoire, mais on reste sur sa faim... Comment l’histoire a-t-elle fini ? Les témoins étant tous d’accord, on peut supposer une condamnation, mais de quel ordre ?
    Tant pis s’il n’y a pas, dans les archives, la fin de l’histoire, mais si vous savez, ne nous faîtes pas languir...
    Merci d’avance
    Brigitte Michel

    Répondre à ce message

    • En 1703, une partie de carte qui a mal fini 28 avril 2017 11:39, par Paul BERNAY

      Bonjour,
      Comme vous, j’aimerai connaître la fin de cette histoire, mais je ne sais pas si les A.D. de la Loire possèdent les condamnations.
      Cet acte m’a été transmis pour transcription d’après une photocopie, si il y avait eu une suite, on me l’aurait certainement donnée, car cela concerne mes ancêtres !
      P.bernay

      Répondre à ce message

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